Académie du Modèle des Nations Unies

Assemblée générale 

Qu'est-ce que le Modèle ONU ?

Modèle ONU est une simulation des Nations Unies. Un étudiant, généralement appelédéléguer,est désigné pour représenter un pays. Quelles que soient ses convictions ou ses valeurs personnelles, l'étudiant est tenu d'adhérer à la position de son pays en tant que délégué de ce pays.

UN Conférence du Modèle des Nations Unies Il s'agit d'un événement où les étudiants jouent le rôle de délégués et endossent le rôle de leur pays d'origine. Une conférence, souvent organisée par des lycées ou des universités, constitue le point culminant de l'événement. Parmi les conférences de simulation des Nations Unies, on peut citer Harvard, Chicago International et Saint Ignatius.

Au sein d'une conférence, des comités sont constitués. comité Il s'agit d'un groupe de délégués qui se réunissent pour discuter et résoudre un sujet ou un problème particulier. Ce guide présente les comités de l'Assemblée générale, qui constituent le type de comité standard pour le Modèle des Nations Unies.Il est recommandé aux débutants de commencer par l'Assemblée générale. Parmi les exemples courants de comités de l’Assemblée générale, on peut citer l’Organisation mondiale de la santé (qui discute des problèmes de santé mondiale) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (qui se concentre sur les droits et le bien-être des enfants).

En tant que délégué dans un comité, un étudiant discutera de la position de son pays sur un sujet, débattra avec d'autres délégués, formera des alliances avec des délégués qui ont une position similaire et formulera des résolutions au problème discuté.

Les comités de l’Assemblée générale peuvent être divisés en quatre catégories différentes, chacune d’entre elles étant abordée en détail ci-dessous :

1. Préparation

2. Le Caucus modéré

3. Le Caucus non modéré

4. Présentation et vote

Préparation 

Il est essentiel de se préparer aux conférences de simulation des Nations Unies. La première étape de la préparation consiste à effectuer des recherches. Les délégués se documentent généralement sur l'histoire, le gouvernement, les politiques et les valeurs de leur pays. De plus, ils sont encouragés à étudier les sujets assignés à leur comité. Généralement, un comité se compose de deux sujets, mais le nombre de sujets peut varier selon la conférence.

Un bon point de départ pour la recherche est leguide de fond,Ce document est fourni par le site web d'une conférence. Vous trouverez ci-dessous quelques sources de recherche utiles.

Outils de recherche généraux :

UN.org

La Bibliothèque numérique des Nations Unies

La collection des traités des Nations Unies 

Actualités des Nations Unies 

Informations spécifiques au pays :

CIA World Factbook 

Missions permanentes auprès des Nations Unies 

■ Sites Web des ambassades

Actualités et événements actuels :

Profils de pays de la BBC 

Al Jazeera

Reuters 

L'économiste 

L'Atlantique 

Recherche politique et universitaire :

Human Rights Watch 

Amnesty International 

Conseil des relations étrangères

Brookings Institution

Chatham House 

Fonds de dotation Carnegie 

De nombreuses conférences demandent aux délégués de soumettre leurs recherches/préparations sous la forme d'undocument de position (également connu sous le nom delivre blanc), un court essai qui clarifie la position du délégué (en tant que représentant de son pays), démontre ses recherches et sa compréhension du sujet, propose des solutions possibles qui correspondent à sa position et oriente les discussions pendant la conférence. La prise de position est un excellent moyen de s'assurer qu'un délégué est préparé pour le comité et possède les connaissances de base nécessaires. Il convient de rédiger une prise de position pour chaque sujet.

Les délégués doivent apporter tous leurs documents numériques sur un appareil personnel (tablette ou ordinateur, par exemple), une note de synthèse imprimée, des notes de recherche, des stylos, du papier, des post-its et de l'eau. Il est recommandé aux délégués de ne pas utiliser les appareils fournis par l'école, car cela pourrait entraîner des problèmes lors du partage de documents en ligne avec d'autres délégués pendant les réunions du comité. Le code vestimentaire standard pour une conférence de simulation des Nations Unies est la tenue de ville occidentale.

Le Caucus modéré

Une conférence commence par leappel, qui établit la présence des délégués et détermine siquorum est atteint. Le quorum correspond au nombre de délégués requis pour tenir une séance de commission. À l'appel de leur pays, les délégués peuvent répondre « présent » ou « présent et votant ». Si un délégué choisit de répondre « présent », il peut s'abstenir de voter ultérieurement en commission, ce qui offre une plus grande flexibilité. Si un délégué choisit de répondre « présent et votant », il ne peut s'abstenir de voter ultérieurement en commission, ce qui témoigne d'un engagement plus ferme à adopter une position claire sur chaque question abordée. Les nouveaux délégués sont encouragés à répondre « présent » en raison de la flexibilité offerte par cette réponse.

UN caucus modéré Il s'agit d'une forme structurée de débat visant à concentrer la discussion sur un sous-thème spécifique au sein d'un programme plus large. Lors de ce caucus, les délégués s'expriment sur le sous-thème, permettant ainsi à l'ensemble du comité de comprendre la position unique de chaque délégué et de trouver des alliés potentiels. Le premier sous-thème d'un comité est généralementdébat formel,Au cours de laquelle chaque délégué discute des principaux sujets, de la politique nationale et de sa position. Voici quelques caractéristiques clés d'un caucus modéré :

1. Axé sur un sujet : permet aux délégués d'approfondir un seul problème

2. Modéré par leestrade (la personne ou le groupe de personnes qui dirigent le comité) pour assurer l'ordre et le respect des formalités. Parmi les autres responsabilités de la tribune figurent la gestion du quorum, la modération des débats, la reconnaissance des intervenants, la prise de décision finale sur les procédures, le chronométrage des discours, la conduite des débats, la supervision des votes et la remise des prix.

3. Proposé par les délégués : Tout délégué peutmouvement (demander à un comité d'effectuer une action spécifique) pour un caucus modéré en précisant le sujet, la durée totale et le temps de parole. Par exemple, si un délégué propose « Motion pour un caucus modéré de 9 minutes avec un temps de parole de 45 secondes sur un éventuel financement de l'adaptation climatique », il vient de proposer un caucus portant sur un éventuel financement de l'adaptation climatique. Le caucus proposé durera 9 minutes et chaque délégué aura 45 secondes de parole. Il est important de noter que les motions ne sont demandées qu'une fois le caucus précédent écoulé (sauf si la motion vise à ajourner le caucus en cours). Toutes les motions possibles sont répertoriées sous la rubrique « Divers » de ce guide.

Une fois que quelques motions auront été proposées, le comité votera sur celle qu'il souhaite voir adoptée. La première motion à recevoir un votemajorité simple La majorité des voix (plus de la moitié des voix) sera adoptée et le caucus modéré proposé débutera. Si aucune motion n'obtient la majorité simple, les délégués en présentent de nouvelles et le processus de vote se répète jusqu'à ce qu'une motion obtienne la majorité simple.

Au début d'un caucus modéré, l'estrade choisira unliste des intervenants,Il s'agit de la liste des délégués qui prendront la parole lors du caucus modéré. Le délégué à l'origine du caucus modéré actuel peut choisir s'il souhaite intervenir en premier ou en dernier.

Un délégué peut rendement leur temps de parole lors d'un caucus modéré soit à : l'estrade (temps restant cédé), à un autre délégué (permet à un autre délégué de parler sans être sur la liste des orateurs), ou aux questions (donne le temps aux autres délégués de poser des questions).

Les délégués peuvent également envoyer unnote (un morceau de papier) aux autres délégués lors d'un caucus modéré en le transmettant au destinataire. Ces notes permettent de contacter les personnes avec lesquelles un délégué pourrait souhaiter collaborer ultérieurement en commission. Il est déconseillé aux délégués d'envoyer des notes pendant le discours d'un autre délégué, car cela est considéré comme irrespectueux.

Le Caucus non modéré

Un caucus non modéré Il s'agit d'une forme de discussion moins structurée, dans laquelle les délégués quittent leur siège et forment des groupes avec d'autres délégués partageant une position ou un point de vue similaire. Un groupe est appelébloc,Ils se forment par la reconnaissance de discours similaires lors d'un caucus modéré ou par la communication lors de caucus utilisant des notes. Parfois, des blocs se forment suite àpression,Il s'agit du processus informel de création d'alliances avec d'autres délégués, en dehors ou avant le début des travaux du comité. Pour ces raisons, un caucus non modéré intervient presque toujours après plusieurs caucus modérés. Tout délégué peut proposer un caucus non modéré en précisant la durée totale.

Une fois les blocs formés, les délégués commenceront à rédiger undocument de travail,Ce document sert d'ébauche pour l'aboutissement des solutions qu'ils souhaitent voir mises en œuvre afin de résoudre le sujet abordé. De nombreux délégués apportent leurs solutions et idées à un document de travail, garantissant ainsi l'écoute de toutes les voix et perspectives. Cependant, les solutions présentées dans un document de travail sont censées fonctionner ensemble, même si elles sont différentes. Si les différentes solutions ne fonctionnent pas bien ensemble, le bloc doit être divisé en plusieurs blocs plus petits, chacun ayant une approche plus spécialisée et individuelle.

Après plusieurs caucus non modérés, le document de travail deviendra ledocument de résolution,qui constitue la version finale. Le format d'un document de résolution est le même que celui d'un livre blanc (voir Comment rédiger un livre blanc). La première partie d'un document de résolution est celle où les délégués rédigent unclause préambulaireCes clauses énoncent l'objectif du document de résolution. Le reste du document est consacré à la rédaction de solutions, qui doivent être aussi précises que possible. Les documents de résolution ont généralement des sponsors et des signataires. parrainer est un délégué qui a grandement contribué à un document de résolution et qui a proposé de nombreuses idées principales (généralement 2 à 5 délégués).signataire Il s'agit d'un délégué ayant contribué à la rédaction d'une résolution, ou d'un délégué d'un autre bloc souhaitant que cette résolution soit présentée et soumise au vote. En règle générale, le nombre de signataires est illimité.

Présentation et vote

Si un projet de résolution recueille suffisamment de parrains et de signataires (le minimum varie selon la conférence), les parrains pourront le présenter au reste du comité. Certains parrains liront le projet de résolution (présentation) et d'autres participeront à une séance de questions-réponses avec le reste de la salle.

Une fois toutes les présentations terminées, tous les délégués du comité voteront sur chaque résolution présentée (soit par « oui », « non », « abstention » [sauf si un délégué a répondu à l'appel nominal par « présent et votant »], « oui avec droits » [explication du vote après], « non avec droits » [explication du vote après], ou « adoption » [retard temporaire du vote]). Si une résolution obtient la majorité simple des voix, elle sera adoptée.

Parfois, unamendement peut être proposé pour un document de résolution, qui peut servir de compromis entre deux groupes de délégués. amendement amical(approuvé par tous les sponsors) peut être adopté sans vote.amendement hostile (non approuvé par tous les sponsors) nécessite un vote en comité et une majorité simple pour être adopté. Une fois tous les documents votés, le processus de l'Assemblée générale se répète pour chaque sujet de comité jusqu'à ce que tous les sujets aient été traités. À ce stade, la commission prend fin.

Divers 

Le ordre de priorité des motions Détermine les motions les plus importantes et celles qui sont soumises au vote en premier lorsque plusieurs motions sont proposées simultanément. L'ordre de priorité des motions est le suivant :Point d'ordre (corrige les erreurs de procédure),Point de vue personnel Privilège (répond à l'inconfort ou au besoin personnel d'un délégué à ce moment-là),Point de Enquête parlementaire (pose une question de clarification sur une règle ou une procédure),Motion visant à Ajourner la séance (met fin à la séance du comité pour la journée ou définitivement [s'il s'agit de la dernière séance du comité]),Motion de suspension de la réunion (fait une pause au comité pour le déjeuner ou les pauses),Motion d'ajournement du débat (met fin au débat sur un sujet sans voter dessus),Motion visant à Débat clos (met fin à la liste des orateurs et passe à la procédure de vote), Motion visant à fixer le Ordre du jour (choisit le sujet à discuter en premier [généralement proposé au début du comité]),Motion pour un caucus modéré, Motion pour un caucus non modéré, et Motion visant à modifier le temps de parole (ajuste la durée de parole d'un orateur pendant un débat). Il est important de noter qu'unindiquer,une demande formulée par un délégué pour obtenir des informations ou pour une action concernant le délégué peut être faite sans que le délégué soit appelé à intervenir.

UN supermajorité est une majorité dans laquelle plus des deux tiers des voix sont nécessaires. Des majorités qualifiées sont requises pour unrésolution spéciale (tout ce qui est jugé critique ou sensible par la tribune), des amendements aux documents de résolution, des suggestions de modifications de procédure, la suspension du débat sur un sujet afin de passer immédiatement au vote, la relance d'un sujet qui a été mis de côté plus tôt, ouDivision de la question (voter séparément pour certaines parties d’un document de résolution).

UN mouvement dilatoire Il s'agit d'une motion considérée comme perturbatrice et présentée dans le seul but d'entraver le déroulement des débats et des travaux du comité. Elle est fortement déconseillée afin de préserver l'efficacité et le décorum. Parmi les exemples de motions dilatoires, on peut citer la soumission à nouveau d'une motion rejetée sans modification substantielle ou la présentation de motions simplement pour perdre du temps. La présidence a le pouvoir de déclarer une motion dilatoire en fonction de son intention et du moment choisi. Si elle est jugée dilatoire, la motion est ignorée et rejetée.

Le vote typique référencé dans ce guide estvote de fond,qui permet de répondre « oui », « non » et « abstention » (à moins qu'un délégué ne réponde à l'appel nominal par « présent et votant »), « oui avec droits » (explique le vote après), « non avec droits » (explique le vote après) ou « passer » (retarde temporairement le vote).Procédure vtirerIl s'agit d'un mode de vote où nul ne peut s'abstenir. Parmi les exemples, on peut citer la définition de l'ordre du jour, le passage à un caucus modéré ou non modéré, la fixation ou la modification du temps de parole et la clôture du débat.Vote par appel nominal Il s'agit d'un type de vote dans lequel l'estrade appelle le nom de chaque pays par ordre alphabétique et les délégués répondent par leur vote de fond.

Respect et comportement

Il est important de faire preuve de respect envers les autres délégués, la tribune et la conférence dans son ensemble. Des efforts considérables sont consacrés à la création et au déroulement de chaque conférence du Modèle des Nations Unies ; les délégués doivent donc s'investir pleinement dans leur travail et contribuer au comité autant que possible.

Glossaire

Amendement :Une révision d’une partie d’un document de résolution qui peut servir de compromis entre deux groupes de délégués.

Guide de contexte :Un guide de recherche fourni par le site Web de la conférence ; un bon point de départ pour se préparer au comité.

Bloc:Un groupe de délégués qui partagent une position ou une position similaire sur une question. ●Comité:Un groupe de délégués qui se réunissent pour discuter et résoudre un sujet ou un type de problème spécifique.

Estrade :La personne ou le groupe de personnes qui dirigent le comité.

Délégué :Un étudiant chargé de représenter un pays.

Mouvement dilatoire :Une motion considérée comme perturbatrice, proposée uniquement pour entraver le déroulement du débat ou des travaux du comité.

Division de la question :Vote sur des parties d'un document de résolution séparément.

Débat formel :Un débat structuré (similaire à un caucus modéré) où chaque délégué discute des principaux sujets, de la politique nationale et de la position de son pays.

Lobbying :Le processus informel de création d’alliances avec d’autres délégués avant ou en dehors des sessions officielles du comité.

Modèle ONU :Une simulation des Nations Unies.

Conférence du Modèle des Nations Unies :Un événement où les étudiants agissent en tant que délégués, représentant les pays assignés.

Caucus modéré :Une forme structurée de débat axée sur un sous-thème spécifique dans le cadre d’un programme plus large.

Mouvement: Une demande formelle adressée au comité pour qu’il exécute une action spécifique.

Priorité de l'ordre des motions :L'ordre d'importance des motions, utilisé pour déterminer laquelle est soumise au vote en premier lorsque plusieurs motions sont proposées.

Motion pour un caucus modéré :Une motion demandant un caucus modéré.

Motion pour un caucus non modéré :Une motion demandant un caucus non modéré. ●Motion d'ajournement du débat :Termine la discussion sur un sujet sans passer au vote.

Motion d'ajournement de la réunion :Met fin à la séance du comité pour la journée ou définitivement (s’il s’agit de la dernière séance).

Motion visant à modifier le temps de parole :Ajuste la durée pendant laquelle chaque intervenant peut parler pendant le débat.

Motion de clôture du débat :Met fin à la liste des intervenants et fait passer le comité à la procédure de vote.

Motion visant à fixer l'ordre du jour :Choisit le sujet à discuter en premier (généralement proposé au début du comité).

Motion de suspension de la réunion :Suspend la séance du comité pour les pauses ou le déjeuner.

Note: Un petit morceau de papier échangé entre les délégués lors d'un caucus modéré pour

Indiquer: Une demande formulée par un délégué pour obtenir des informations ou une action concernant le délégué peut être faite sans être reconnu.

Rappel au Règlement :Utilisé pour corriger une erreur de procédure.

Point d'enquête parlementaire :Utilisé pour poser une question de clarification sur les règles ou la procédure.

Point de privilège personnel :Utilisé pour répondre à l’inconfort ou au besoin personnel d’un délégué. ●Document de position :Un court essai qui clarifie la position d’un délégué, démontre des recherches, propose des solutions alignées et guide la discussion du comité.

Vote procédural :Un type de vote auquel aucun délégué ne peut s’abstenir.

Quorum :Le nombre minimum de délégués requis pour que le comité puisse procéder.

Document de résolution :Le projet final des solutions proposées que les délégués souhaitent mettre en œuvre pour résoudre le problème.

Appel nominal :Le contrôle de présence au début d'une session pour déterminer le quorum.

Vote par appel nominal :Un vote où la présidence appelle chaque pays par ordre alphabétique et les délégués répondent par leur vote de fond.

Signataire :Un délégué qui a aidé à rédiger un document de résolution ou qui soutient sa présentation et son vote.

Majorité simple :Plus de la moitié des votes.

Liste des intervenants :La liste des délégués qui doivent prendre la parole lors d’un caucus modéré.

Résolution spéciale :Une résolution jugée critique ou sensible par la présidence.

Commanditaire :Un délégué qui a contribué de manière significative à un document de résolution et qui est l’auteur de nombreuses idées.

Vote de fond :Vote qui permet des réponses telles que oui, non, abstention (sauf si marqué « présent et votant »), oui avec droits, non avec droits ou passer.

Supermajorité :Une majorité nécessitant plus des deux tiers des voix.

Caucus non modéré :Un format de débat moins structuré où les délégués se déplacent librement pour former des groupes et collaborer sur des solutions.

Livre blanc :Autre nom pour un document de position.

Document de travail :Un projet de solutions proposées qui deviendra éventuellement un document de résolution.

Rendement: L’acte de céder le reste de son temps de parole à la tribune, à un autre délégué ou pour des questions.

Comment rédiger un livre blanc

De nombreuses conférences demandent aux délégués de soumettre leurs recherches/préparations sous la forme d'undocument de position (également connu sous le nom delivre blanc), un court essai qui clarifie la position du délégué (en tant que représentant de son pays), démontre ses recherches et sa compréhension du sujet, propose des solutions possibles qui correspondent à sa position et oriente les discussions pendant la conférence. La prise de position est un excellent moyen de s'assurer qu'un délégué est préparé pour le comité et possède les connaissances de base nécessaires. Il convient de rédiger une prise de position pour chaque sujet.

Les documents de travail doivent comporter une ou deux pages, être rédigés en Times New Roman (12 pt), à interligne simple et comporter des marges de 2,54 cm. En haut à gauche de votre exposé, le délégué doit préciser son comité, le sujet, son pays, le type de communication, son nom complet et son établissement (le cas échéant).

Le premier paragraphe d'un livre blanc doit se concentrer sur les connaissances générales et le contexte mondial. Il est important d'inclure un bref aperçu du problème mondial, des statistiques clés, le contexte historique et/ou les actions de l'ONU. Les délégués sont encouragés à être aussi précis que possible dans ce paragraphe.

Le deuxième paragraphe d'un livre blanc doit clairement indiquer la position du pays d'un délégué sur le sujet et expliquer son raisonnement. Parmi les points importants à inclure figurent le point de vue du pays sur les aspects clés de la question (pour, contre ou entre les deux), les raisons de sa position (économique, sécuritaire, politique, etc.) et/ou les déclarations officielles passées, l'historique des votes ou les politiques nationales pertinentes.

Le troisième paragraphe d'un livre blanc doit présenter des politiques concrètes et raisonnables, conformes aux intérêts, aux idéaux et aux valeurs du pays. Parmi les points importants à inclure figurent des propositions spécifiques de traités, de programmes, de réglementations ou de coopération, des contributions financières, techniques ou diplomatiques, et/ou des solutions ou partenariats régionaux.

Le quatrième paragraphe d'un livre blanc constitue la conclusion, facultative. Ce paragraphe vise à démontrer la volonté coopérative et la recherche de solutions du pays d'un délégué. Il doit réaffirmer l'engagement du pays envers les objectifs du comité, sa volonté de collaborer avec des nations ou des blocs spécifiques, et mettre l'accent sur la diplomatie et l'action collective.

Voici quelques conseils généraux lors de la rédaction d’un livre blanc : les délégués doivent effectuer des recherches approfondies (comme celles abordées lors de l’Assemblée générale), écrire du point de vue de leur pays (et non du leur), utiliser un langage formel, éviter la première personne (se référer à eux-mêmes par le nom de leur pays), citer les sources officielles des Nations Unies pour plus de crédibilité et suivre les directives spécifiques à la conférence.

Exemple de livre blanc n° 1

SPECPOL

Irak

Thème A : Assurer la sécurité de la production atomique

James Smith

lycée américain

Historiquement, l'Irak a privilégié l'énergie nucléaire pour remédier aux pannes d'électricité dévastatrices qui frappent la majeure partie du pays. Bien que l'Irak ne s'y intéresse pas actuellement, nous sommes particulièrement bien placés pour témoigner de l'impact de l'intervention de l'ONU sur les programmes nucléaires. Sous la présidence de Saddam Hussein, l'Irak a mené un programme nucléaire, qui s'est heurté à une opposition farouche des puissances occidentales, notamment des États-Unis. Face à cette opposition, l'Irak a dû faire l'objet d'inspections rigoureuses et systématiques de ses installations par l'ONU. Malgré l'existence d'une Commission irakienne de l'énergie atomique, ces inspections ont néanmoins eu lieu. Elles ont totalement entravé la capacité de l'Irak à considérer l'énergie nucléaire comme une option viable. L'une des principales missions de cette commission est de définir la réglementation et son application ultérieure. L'énergie nucléaire étant beaucoup moins accessible qu'auparavant, de nombreux pays la considèrent désormais comme une source d'énergie bon marché. Face à cette augmentation du recours à l'énergie nucléaire, une réglementation adéquate doit être mise en place pour garantir à la fois la prospérité économique des pays et la sécurité de leurs installations.

L'Irak estime que la réglementation et le respect de la sûreté nucléaire des pays doivent être confiés à leurs gouvernements respectifs, avec le soutien et les conseils de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Une réglementation excessive peut complètement entraver la transition d'un pays vers l'énergie nucléaire, et l'Irak est fermement convaincu que l'autorégulation, accompagnée d'encadrement et de surveillance, est la méthode la plus efficace pour y parvenir. De son programme nucléaire des années 1980, complètement interrompu par les interventions et les bombardements étrangers, aux projets de construction de nouveaux réacteurs au cours de la prochaine décennie pour faire face aux pannes de courant en Irak, l'Irak est particulièrement bien placé pour discuter de la marche à suivre pour réglementer l'énergie nucléaire. L'Irak dispose de sa propre Commission de l'énergie atomique, qui supervise et préside les projets d'énergie nucléaire, et dispose déjà de mandats forts concernant la maintenance et l'utilisation de l'énergie nucléaire. Cela place l'Irak dans une position privilégiée pour élaborer un plan solide et réalisable sur la manière dont l'ONU devrait aborder la réglementation nucléaire.

Afin de soutenir la transition vers l'énergie nucléaire non seulement des puissances occidentales, mais aussi des pays en développement, ce comité doit se concentrer sur l'équilibre entre une réglementation et une surveillance nucléaires suffisantes au niveau international, afin de ne pas entraver la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire, mais plutôt de les guider et de les soutenir. À cette fin, l'Irak estime que les résolutions devraient mettre l'accent sur trois domaines clés : premièrement, développer et soutenir la création de commissions de l'énergie nucléaire gérées par chaque pays développant l'énergie nucléaire ; deuxièmement, assurer un encadrement et une supervision continus des agences nationales de supervision de l'énergie nucléaire dans le développement de nouveaux réacteurs nucléaires et la maintenance des réacteurs actuels ; troisièmement, soutenir financièrement les programmes nucléaires des pays, faciliter la transition vers l'énergie nucléaire et garantir que tous les pays, quelle que soit leur situation économique, puissent poursuivre leur production d'énergie nucléaire en toute sécurité.

Exemple de livre blanc n° 2

SPECPOL

Irak

Thème B : Le néocolonialisme moderne

James Smith

lycée américain

L'Irak a pu constater de visu les effets dévastateurs du néocolonialisme sur les pays en développement. Nombre de nos voisins du Moyen-Orient ont vu leurs économies volontairement freinées et leurs efforts de modernisation bloqués, tout cela pour conserver la main-d'œuvre bon marché et les ressources exploitées par les puissances occidentales. L'Irak lui-même en a fait l'expérience, subissant une série d'invasions et d'occupations du début du XXe siècle jusqu'au-delà de 2010. Conséquence de cette violence constante, des groupes militants ont pris le contrôle de vastes régions du pays, nombre de nos citoyens demeurent dans la pauvreté, et une dette écrasante compromet toute tentative d'amélioration de la situation économique en Irak. Ces obstacles ont considérablement accru notre dépendance vis-à-vis des puissances étrangères en matière de commerce, d'aide, de prêts et d'investissements. Des problèmes très similaires aux nôtres existent non seulement en Irak et au Moyen-Orient, mais aussi dans de nombreux pays en développement à travers le monde. Alors que ces pays en développement et leurs citoyens continuent d'être exploités, des mesures immédiates doivent être prises pour remédier à la mainmise des puissances plus riches et aux difficultés économiques qui en découlent.

Par le passé, les Nations Unies ont tenté de réduire la dépendance économique des pays en développement à l'égard des pays développés, notamment en soulignant l'importance des infrastructures et d'emplois décents pour l'indépendance économique. L'Irak estime que si ces objectifs sont atteignables, ils doivent être considérablement élargis pour garantir une véritable indépendance économique. Une aide inefficace ou insuffisante prolonge la dépendance à l'égard des puissances étrangères, ce qui entraîne un ralentissement du développement, une baisse de la qualité de vie et une dégradation générale des résultats économiques. De l'invasion de l'Irak en 1991 à son occupation de huit ans, jusqu'en 2011, en passant par les années de troubles politiques et d'instabilité économique qui ont suivi et entraîné une dépendance étrangère, l'Irak est particulièrement bien placé pour définir précisément ce que devrait être l'aide aux pays en développement excessivement dépendants des pays développés.

Afin de soutenir la prospérité économique des pays en développement et de réduire leur dépendance à l'égard des puissances étrangères en matière d'aide, de commerce, de prêts et d'investissements, ce comité doit se concentrer sur la réduction de l'impérialisme économique, la limitation de l'ingérence politique des nations dans les affaires d'autres nations et l'autosuffisance économique. À cette fin, l'Irak estime que les résolutions devraient mettre l'accent sur

Cadre quadruple : premièrement, encourager les plans d’allègement ou de suspension de la dette pour les pays dont la dette extérieure freine la croissance économique. Deuxièmement, décourager l’influence politique d’autres nations par des actions militaires ou autres qui entravent la démocratie et la volonté des citoyens. Troisièmement, encourager l’investissement privé dans une région, créant des emplois et favorisant le développement, afin de stimuler la croissance économique et l’indépendance. Quatrièmement, décourager activement le financement ou le soutien de groupes militants d’autres nations qui tentent d’arracher le pouvoir à un gouvernement démocratiquement élu.

Exemple de livre blanc n° 3

Organisation Mondiale de la Santé 

Royaume-Uni 

Thème B : Couverture sanitaire universelle

James Smith

lycée américain

Historiquement, le Royaume-Uni a œuvré en faveur de réformes de grande envergure du système de santé afin de garantir l'accès aux soins à tous les citoyens, sans distinction de classe sociale, d'origine ethnique ou de sexe. Le Royaume-Uni est un pionnier de la couverture santé universelle depuis 1948, année de la création du Service national de santé. Le modèle britannique de couverture santé universelle a été suivi par de nombreux pays cherchant à développer des services de santé socialisés et a personnellement accompagné des nations souhaitant développer leurs systèmes de santé. Le Royaume-Uni a contribué au développement de systèmes de couverture santé universelle dans le monde entier et a mis en place un système extrêmement performant pour ses propres citoyens, ce qui lui a permis d'acquérir une mine de connaissances sur la marche à suivre pour développer des programmes de santé solides et efficaces. Un aspect clé de ce comité est de déterminer la marche à suivre pour encourager les programmes de santé socialisés dans les pays qui n'en disposent pas encore, et d'apporter une aide à ces pays pour leurs systèmes de santé. L'adoption d'un système de santé universel devenant de plus en plus nécessaire pour tous les pays, la marche à suivre pour promouvoir ces programmes et le type d'aide à apporter aux pays qui les développent sont des questions urgentes.

Le Royaume-Uni estime que la mise en œuvre de la couverture santé universelle dans les pays à revenu faible et intermédiaire doit être une priorité absolue afin de garantir la mise en place de cadres permettant d'aider ceux qui n'ont pas accès à d'autres programmes de santé. Une mise en œuvre inefficace des soins de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire pourrait conduire à une appropriation des soins basée sur les capacités plutôt que sur les besoins, ce qui pourrait aggraver considérablement les difficultés déjà existantes à fournir des soins aux populations défavorisées. Le Royaume-Uni est convaincu que la combinaison d'une aide directe et d'un cadre adapté à chaque pays pour les guider vers la couverture santé universelle peut les aider à développer des programmes de couverture santé universelle efficaces et durables. Fort de son expérience en matière de réformes des soins de santé à l'échelle mondiale, ainsi que du développement et du maintien réussis de la couverture santé universelle pour ses propres citoyens, le Royaume-Uni est particulièrement bien placé pour déterminer la marche à suivre et l'aide nécessaire pour promouvoir la couverture santé universelle dans les nations du monde entier.

Afin de soutenir la transition non seulement des puissances occidentales, mais aussi des pays en développement et des pays à revenu intermédiaire et faible, ce comité doit se concentrer sur l'équilibre entre l'aide directe aux programmes de santé nationaux et l'aide à la création d'une structure pour des programmes de couverture santé universelle robustes et efficaces. À cette fin, le Royaume-Uni estime que les résolutions devraient mettre l'accent sur trois axes : premièrement, contribuer au développement des services de santé généraux d'un pays en prévision de son développement futur ; deuxièmement, fournir des orientations et un cadre sur mesure qu'un pays peut suivre pour assurer une transition en douceur des programmes de santé vers la couverture santé universelle ; troisièmement, aider directement les pays à développer la couverture santé universelle financièrement et garantir que tous les pays, quelle que soit leur situation économique, puissent fournir efficacement et durablement une couverture santé universelle à leurs citoyens.

Exemple de livre blanc n° 4

UNESCO

République démocratique du Timor-Leste

Thème A : La corporatisation de la musique

James Smith

lycée américain

La République démocratique du Timor-Leste possède une riche histoire autochtone millénaire. La musique a toujours été un élément important de l'identité nationale du peuple timorais, jouant même un rôle dans le mouvement d'indépendance du Timor-Leste face à l'Indonésie. La colonisation portugaise et de nombreuses occupations violentes ont entraîné une perte importante de la culture et de la musique timoraises. Les récents mouvements d'indépendance et de reconquête ont incité de nombreux groupes autochtones à travers le pays à faire revivre leurs traditions culturelles. Ces efforts ont été jalonnés de difficultés, les instruments et les chants traditionnels timorais ayant largement disparu au cours des siècles passés. De plus, la capacité des artistes timorais à produire de la musique a été fortement entravée par la pauvreté qui frappe la majeure partie du pays. Plus de 45 % de la population de l'île vit dans la pauvreté, ce qui empêche l'accès aux ressources nécessaires à la préservation de la musique au Timor-Leste. Ces difficultés ne sont pas propres aux artistes timorais, mais sont partagées par des artistes du monde entier. Les Aborigènes d'Australie, confrontés à des difficultés similaires à celles des Timorais, ont ainsi perdu 98 % de leur musique culturelle. L'une des principales responsabilités de ce comité est de contribuer à la préservation du patrimoine culturel des peuples du monde entier, tout en offrant aux communautés la possibilité de partager leur culture unique. Face à l'influence croissante de l'Occident sur la musique mondiale, préserver la musique en voie de disparition est plus important que jamais.

La République démocratique du Timor-Leste estime que la mise en œuvre de programmes d'aide dans les pays sous-développés et colonisés pour soutenir les artistes autochtones est essentielle à la préservation de l'identité culturelle et du patrimoine musical à travers le monde. En lançant plusieurs initiatives de soutien à la musique des Timorais autochtones, le Timor-Leste a tenté de renforcer les formes musicales en voie de disparition appartenant à ces communautés. En raison de la situation économique difficile du Timor-Leste et de ses difficultés à maintenir son indépendance face aux nations voisines militantes, ces programmes ont rencontré d'importantes difficultés, aggravées par le manque de financement et de ressources. Grâce à l'action directe et au financement des Nations Unies, notamment pendant le mouvement d'indépendance du Timor-Leste, les initiatives visant à faire revivre la musique timoraise ont enregistré des progrès significatifs. C'est pourquoi la République démocratique du Timor-Leste est convaincue de l'impact positif tangible que l'action directe et le financement peuvent avoir sur les pays sous-développés. Cet effet s'est manifesté non seulement dans la musique, mais aussi dans la cohésion nationale et l'identité culturelle d'un pays dans son ensemble. Durant les mouvements d'indépendance du Timor-Leste, l'aide apportée par l'ONU a contribué à la revitalisation culturelle du pays, englobant les arts, la langue traditionnelle et l'histoire culturelle. En raison de son conflit permanent avec l'héritage historique du colonialisme, de son lancement de mouvements d'indépendance et de ses efforts pour revitaliser la culture autochtone, la République démocratique du Timor-Leste est particulièrement bien placée pour s'exprimer sur la meilleure façon de préserver la musique dans les pays confrontés à des défis similaires à travers le monde.

En faisant preuve du plus grand pragmatisme possible et en s'efforçant d'élaborer des résolutions efficaces, ce comité doit se concentrer sur la combinaison d'aides financières directes, de formations et de ressources pour autonomiser les artistes, et de mesures incitatives au sein de l'industrie musicale afin de promouvoir le travail et le talent des artistes culturels sous-représentés. À cette fin, la République démocratique du Timor-Leste estime que les résolutions devraient mettre l'accent sur trois axes : premièrement, la création de programmes d'aide directe permettant d'allouer judicieusement les fonds contrôlés par l'ONU au soutien de la musique culturelle en déclin ; deuxièmement, l'accès des artistes à la formation et aux ressources afin de les aider à préserver et à diffuser leur musique ; enfin, l'établissement de contacts entre les artistes et les géants de l'industrie musicale et la facilitation d'accords entre artistes et géants afin de garantir un traitement équitable, une rémunération équitable, ainsi que la préservation et la conservation des formes musicales en voie de disparition. En se concentrant sur ces actions essentielles, la République démocratique du Timor-Leste est convaincue que ce comité pourra adopter une résolution qui non seulement préservera la musique en déclin de diverses cultures, mais assurera également la protection des artistes eux-mêmes, garantissant ainsi la continuité de leurs précieuses traditions musicales.

Exemple de livre blanc n° 5

UNESCO

République démocratique du Timor-Leste

Thème B : Trafic d'objets culturels

James Smith

lycée américain

Tout comme un enfant perd une partie de lui-même au décès d'un parent, les nations et leurs peuples subissent une perte profonde lorsqu'ils sont dépouillés de leurs artefacts culturels. Cette absence se traduit non seulement par le vide tangible laissé derrière elle, mais aussi par l'érosion silencieuse de l'identité et du patrimoine. La République démocratique du Timor-Leste a connu une histoire tout aussi sombre. Au cours de son long et ardu chemin vers l'indépendance, le Timor-Leste a connu la colonisation, l'occupation violente et le génocide. Tout au long de sa longue histoire, île la plus riche historiquement des Petites îles de la Sonde, les Timorais autochtones ont développé des sculptures détaillées, des textiles et des armes en bronze élaborées. Après l'occupation portugaise, néerlandaise et enfin indonésienne, ces artefacts ont pratiquement disparu de l'île, n'apparaissant plus que dans les musées européens et indonésiens. Les artefacts pillés sur les sites archéologiques timorais alimentent un marché noir florissant, principalement perpétré par la population locale, souvent pauvre. Un aspect essentiel de ce comité est de soutenir les efforts des pays pour lutter contre le vol d'œuvres d'art et les aider à récupérer les artefacts confisqués pendant la période coloniale. Alors que le vol d’œuvres d’art continue et que les nations colonisées n’ont toujours pas le contrôle de leurs artefacts culturels, il est urgent de développer des programmes complets pour aider les nations à protéger leur patrimoine culturel et d’adopter une nouvelle législation concernant les biens de l’époque coloniale.

La République démocratique du Timor-Leste plaide fermement en faveur de l'élaboration d'une nouvelle législation garantissant le droit des pays à récupérer les biens culturels saisis avant 1970, une période marquée par une exploitation coloniale intensive et le pillage des trésors culturels. L'histoire du Timor-Leste est semée d'embûches en matière de biens culturels, fruit de son expérience de négociation avec les puissances coloniales pour la restitution d'objets d'art inestimables pillés pendant les périodes d'occupation. La lutte pour le rapatriement souligne l'urgente nécessité de cadres juridiques solides facilitant la restitution des objets culturels volés à leur pays d'origine. De plus, le Timor-Leste est aux prises avec le fléau du trafic illicite d'objets culturels à l'intérieur de ses frontières, soulignant le besoin urgent de mécanismes d'aide et de soutien supplémentaires pour protéger le patrimoine culturel contre l'exploitation et le vol. À cet égard, le Timor-Leste témoigne de la complexité et de la réalité des questions de biens culturels dans le monde moderne et est bien placé pour apporter des éclairages précieux à l'élaboration de stratégies concrètes pour relever ces défis à l'échelle mondiale.

Pour garantir la praticabilité et l’efficacité de son approche, ce comité doit donner la priorité à la mise en œuvre d’initiatives locales visant à sauvegarder le patrimoine culturel, au développement d’outils accessibles à l’échelle mondiale pour faciliter le suivi des échanges d’objets culturels et à la mise en place de mécanismes permettant le rapatriement des objets culturels acquis avant 1970. Afin de renforcer la lutte contre le trafic illicite d'objets culturels, la République démocratique du Timor-Leste propose la création d'un corps de volontaires capable de s'inscrire en ligne et de recevoir une formation spécialisée pour contribuer à l'identification et à la récupération des trésors culturels volés. Les membres de ce corps seraient habilités à collaborer avec INTERPOL, fournissant des informations précieuses et un soutien dans la recherche des objets volés, et seraient reconnus et rémunérés pour leurs contributions. Par ailleurs, pour soutenir ces initiatives, le Timor-Leste préconise le développement d'un outil d'intelligence artificielle conçu pour analyser systématiquement les plateformes en ligne afin de détecter la vente d'objets culturels volés. Doté de capacités d'authentification, cet outil permettrait d'alerter les autorités compétentes et de prévenir les transactions illicites, complétant ainsi les bases de données existantes sur les objets culturels dans le cadre des efforts continus de sauvegarde du patrimoine mondial. En se concentrant sur ces initiatives clés, la République démocratique du Timor-Leste exhorte ce comité à prendre des mesures décisives pour répondre à l'urgence de protéger notre patrimoine culturel commun. En privilégiant les initiatives locales, en développant des outils de suivi accessibles et en mettant en place des mécanismes de rapatriement des objets, ce comité peut renforcer les efforts collectifs contre le trafic culturel. La création proposée d’un corps de volontaires, associée à l’intégration d’une technologie basée sur l’IA, représente des étapes concrètes vers la préservation des artefacts culturels pour les générations futures.

Exemple de document de résolution

UNESCO

Domaine thématique B : Trafic de biens culturels

Formulation sur les objets d'importance culturelle (FOCUS)

Commanditaires : Afghanistan, Azerbaïdjan, Brésil, Brunei, République centrafricaine, Tchad, Chili, Chine, Croatie, Côte d'Ivoire, Égypte, Eswatini, Géorgie, Allemagne, Haïti, Inde, Irak, Italie, Japon, Kazakhstan, Mexique, Monténégro, République de Corée, Fédération de Russie, Arabie saoudite, Turkménistan, Zambie,

Signataires : Bolivie, Cuba, El Salvador, Guinée équatoriale, Grèce, Indonésie, Lettonie, Libéria, Lituanie, Madagascar, Maroc, Norvège, Pérou, Togo, Turquie, États-Unis d'Amérique

Clauses préambulaires :

Reconnaîtrela nécessité du rapatriement des objets culturels,

Alarmépar la quantité d’objets culturels faisant l’objet d’un trafic,

Conscientde la responsabilité des pays voisins des nations victimes dans la protection des reliques,

Approuverun système permettant de déterminer la propriété des objets,

Reconnaissantl'importance de protéger le patrimoine culturel et les sites archéologiques,

Notantl'importance de la protection du patrimoine culturel et la signification des artefacts,

Favorableà éduquer le grand public sur les objets culturels,

Catégoriqueconcernant la récupération de biens faisant l'objet d'un trafic illicite,

1. Créer de nouvelles organisations internationales placées sous l’égide de l’UNESCO ;

a. Crée l’organisation FOCUS ;

i. Donner la priorité à la collaboration entre les pays et faciliter la coopération pacifique ;

ii. Organisation des efforts du sous-comité;

iii. Agir en tant qu’intermédiaires neutres entre les pays membres ;

iv. Communiquer directement avec les musées ;

v. Inviter des organisations indépendantes là où leur compétence le concerne, telles que le Conseil international des musées (ICOM) et INTERPOL ;

vi. Améliorer la portée des programmes actuels tels que les Listes rouges et la base de données sur les œuvres d’art perdues ;

vii. Créer des branches au sein de l’organisation globale pour traiter des questions plus spécifiques ;

b. Crée le Corps de sauvetage des objets du patrimoine (ARCH) pour la protection et le sauvetage des objets culturels contre le trafic illégal, ainsi que pour leur entretien continu ;

i. Supervisé par des membres de l’UNESCO, d’INTERPOL et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ;

ii. Contrôlé au niveau régional par des conseils distincts contrôlés par l’ONU pour mieux représenter les intérêts culturels ;

iii. Les membres reçoivent une rémunération et une reconnaissance pour leurs contributions importantes à la récupération et à la restitution des artefacts ;

iv. Les volontaires peuvent s’inscrire pour recevoir la formation nécessaire en ligne, permettant ainsi de créer un corps de volontaires de plus grande envergure ;

1. Formé dans le programme universitaire local établi en vertu de l'article 5

2. Les pays qui n’ont pas accès à Internet ou qui ont du mal à inciter leurs citoyens à s’inscrire en ligne peuvent faire de la publicité en personne dans les bureaux du gouvernement local, les centres culturels, etc.

c. Forme un comité judiciaire chargé d’élaborer des lignes directrices sur la manière dont les nations devraient poursuivre les criminels qui volent ou endommagent les biens culturels ;

i. Se réunir tous les 2 ans;

ii. Formé de nations jugées sûres qui seraient les mieux placées pour donner des conseils sur ces questions de sécurité ;

iii. La sécurité sera déterminée en fonction de l’indice mondial de la paix le plus récent et tiendra compte de l’historique des actions en justice ;

1. Communiquer directement avec les musées ;

2. Inviter des organisations indépendantes là où leur compétence le permet, telles que le Conseil international des musées (ICOM) et INTERPOL ;

3. Renforcer la portée des programmes actuels tels que les Listes rouges et la base de données sur les œuvres d’art perdues ;

2. Crée des sources de financement et des ressources pour aider les pays dans ces efforts ;

a. Mettre en œuvre des ressources qui contribuent à la formation et au renforcement des forces de l’ordre pour intercepter les objets faisant l’objet d’un trafic ;

i. Utiliser les initiatives de l’UNESCO pour donner aux organismes chargés de l’application de la loi et aux professionnels du patrimoine culturel les moyens de protéger les frontières nationales contre le transfert illégal d’objets ;

1. Enrôler 3 professionnels du Conseil de sécurité de l’ONU pour chaque pays membre à ses frontières et créer des groupes de travail qui coordonnent les efforts entre les pays pour éliminer les opérations transfrontalières ;

2. Faire appel à des professionnels du patrimoine culturel issus des services des sites culturels, dotés d’une connaissance accrue de l’histoire et de la préservation des objets ;

3. Exiger que les agents des forces de l’ordre suivent une formation sur l’égalité et la diversité afin de garantir qu’ils traitent toutes les personnes (les migrants et les minorités en particulier) avec respect et équité ;

ii. Créer des modèles pour assurer l’application de la loi sur les sites culturels les plus exposés au risque afin de prévenir le vol d’objets culturels ;

1. Utiliser des informations sur la valeur des objets culturels, leur localisation, ainsi que l’historique des vols d’objets pour générer des modèles basés sur l’IA ;

2. Utiliser des modèles basés sur l’IA pour déployer les forces de l’ordre dans des endroits à haut risque ;

3. Recommander aux pays membres de partager des informations sur l’historique des vols et les lieux à risque accru au sein des nations ;

iii. Retracer le mouvement ou le transfert des objets culturels marqués depuis les sites culturels ancestraux ;

1. Utiliser une méthode transparente pour marquer les objets culturels de valeur afin de suivre les mouvements et d’éliminer l’exportation nationale ou nationale d’objets ;

iv. Collaborer avec l’ONUDC pour obtenir un soutien et des ressources en matière de recherche des criminels ;

1. Des tactiques de l’UNESCO et de l’ONUDC seront appliquées pour une productivité maximale ;

2. Partenariat avec l’ONUDC pour aider à lutter contre le problème de l’association entre la vente de drogue et le trafic d’objets d’art ;

3. Recommander à l’UNESCO de réaffecter des fonds à une campagne éducative qui organisera des sessions de formation pour les personnes locales passionnées par la région ;

b. Réaffecter des fonds provenant de projets UNESCO préexistants qui sont devenus nuls et des donateurs indépendants ;

c. Création d’un Fonds mondial pour la préservation de l’histoire culturelle (GFPCH) ;

i. Une partie du budget annuel de l’UNESCO, d’un montant de 1,5 milliard de dollars, sera versée, ainsi que toutes les contributions volontaires des différents pays ;

d. Faire en sorte que les musées et les instituts d’art de renommée internationale, financés par leurs villes ou pays d’origine, affectent un pourcentage proportionnel des revenus tirés du tourisme au fonds de l’UNESCO pour le rapatriement des objets culturels ;

e. Exiger une certification éthique de l’UNESCO pour les conservateurs de musées ;

i. Réduit la corruption au sein des musées qui accroît la possibilité de trafic de tels objets pour accroître les profits ;

f. Fournir des fonds pour les vérifications des antécédents;

i. Les documents de provenance (documents relatant l’histoire, la période et l’importance d’une œuvre d’art ou d’un artefact) peuvent facilement être falsifiés par des vendeurs du marché noir qui souhaitent augmenter leurs profits tout en diminuant leurs soupçons ;

ii. Il est impératif d’améliorer les vérifications des antécédents pour limiter l’afflux de faux documents ;

1. Allouer des fonds pour améliorer/créer des musées dans les pays d’origine des objets culturels volés afin de garantir que les mesures de protection et de sécurité ont une chance accrue de prévenir les dommages ou le vol des objets ;

g. Créer un comité d’experts ou de conservateurs d’art/musées respectés qui choisiront les objets à acheter ou à récupérer en priorité ;

3. Met en œuvre les mesures de la législation multinationale ;

a. Autorise l’Opération de responsabilisation internationale en matière de criminalité (CIAO) à lutter contre le trafic transnational de reliques culturelles au moyen de sanctions anticriminelles plus sévères ;

i. L’organisation serait composée de membres impartiaux et sûrs de la communauté internationale ;

1. La sécurité et l’impartialité seraient définies par l’indice mondial de la paix ainsi que par les actions juridiques historiques et récentes ;

ii. L’organisation se réunirait deux fois par an ;

b. Présente des lignes directrices en matière de législation anticriminelle encouragées que les pays peuvent suivre à leur discrétion individuelle ;

i. Cela comprendrait des peines de prison plus sévères;

1. Il est recommandé d’avoir au moins 8 ans de prison, avec des amendes applicables qui seront jugées par chaque pays ;

ii. Les nations suivraient les directives à leur discrétion individuelle ;

c. Met l’accent sur les efforts multilatéraux déployés par les forces de police au-delà des frontières pour traquer les passeurs et communiquer entre elles ;

d. Établit une base de données mondiale et accessible des points chauds de contrebande que la police peut localiser ;

e. Emploie des analystes de données des pays qui le souhaitent pour identifier les tendances dans les itinéraires ;

f. Protège les droits des nations sur les découvertes archéologiques ;

i. Accorder des droits sur les découvertes archéologiques au pays dans lequel elles se trouvent plutôt qu’à l’entreprise qui fournit la main-d’œuvre ;

ii. Des formations spécialisées telles que des protocoles pour ceux qui travaillent sur des chantiers d’excavation ;

g. Promeut les institutions archéologiques dans les communautés;

i. Amélioration du financement des institutions archéologiques grâce au financement de l’UNESCO et encouragement du financement communautaire ou national ;

h. Encourage la coopération transfrontalière et partage toute information pertinente concernant la détection ou la localisation des objets culturels volés, ainsi que la coopération à leur récupération ;

i. Assure une sécurité accrue pour les sites du patrimoine de l’UNESCO et empêche toute nouvelle exploitation et extraction d’objets qui s’y trouvent ;

ii. Établit un comité qui supervise ces sites et leurs objets culturels, leur permettant ainsi d’améliorer les mesures de sécurité ;

iii. Met en place des complexes de recherche autour des sites pour contribuer à l’apprentissage et assurer une protection supplémentaire du site ;

j. Améliore les communications sécurisées pour les chercheurs et la sécurité ;

i. Crée de nouveaux formats de communication pour le transfert d’informations vitales ;

ii. Rend les bases de données existantes plus accessibles à toutes les régions et à toutes les nations ;

k. Renforce les législations nationales et l’application de sanctions sévères contre les trafiquants afin de lutter efficacement contre le commerce illicite ;

l. Fait appel au comité du Compromise Across Nations (CAN) qui aide à déterminer la propriété des objets culturels ;

i. Le conseil est composé de représentants de toutes les nations fières de leur patrimoine culturel et sa composition sera renouvelée et bénéficiera des contributions des membres de l’UNESCO et des conseils culturels régionaux ;

ii. Toute nation peut demander la propriété d’artefacts par l’intermédiaire du conseil ;

1. L’examen de l’importance historique et culturelle sera effectué par des comités de spécialistes et l’UNESCO afin de déterminer où il serait le mieux placé ;

2. L’étendue de la protection offerte par les nations sera prise en compte lors de la détermination de la propriété ;

a. Facteurs incluant, sans toutefois s’y limiter : le financement de la protection des objets, l’état de conflit actif au sein des États acceptants et donateurs, et les mesures/emplacements spécifiques pour la protection des objets eux-mêmes ;

iii. L’Irak a créé une initiative culturelle internationale « Nager ou couler », permettant aux nations propriétaires d’objets d’art de conclure des accords d’échange mutuel avec d’autres nations afin de promouvoir l’apprentissage culturel et la diversité dans les expositions des musées historiques publics ;

1. L’échange peut se faire par le biais d’objets physiques, d’informations, d’argent, etc.

a. Encourager le tourisme dans les pays où ils peuvent louer des artefacts à d’autres pays et allouer 10 % des revenus annuels de leurs musées aux artefacts restitués ;

b. Distribuer une certaine somme d’argent aux nations en fonction du pourcentage de leurs artefacts qui s’y trouvent ;

2. Ceux-ci doivent être utilisés à des fins éducatives uniquement et ne doivent pas être modifiés ;

m. Établit un système de taxation (TPOSA) versé aux fonds culturels de l’UNESCO, réglementé par l’OMC et INTERPOL, sur la vente internationale de biens d’importance historique ;

i. Le non-respect de ce système, tel que révélé par l’audit des personnes physiques ou morales par les analystes de l’OMC, entraînerait pour la personne physique ou morale des poursuites internationales devant la CIJ, auxquelles s’ajouteraient des accusations de trafic de biens culturels et de contrebande, en plus des accusations liées à la fraude ;

ii. Le taux d’imposition peut varier en fonction des taux de change et de la PPA entre les pays concernés, mais un taux de base de 16 % serait recommandé, qui pourrait être ajusté comme il convient dans une mesure raisonnable par l’Organisation mondiale du commerce ;

iii. Les personnes reconnues coupables de violations de la TPOSA seraient tenues responsables des peines prononcées dans leur propre pays, mais déterminées au niveau international, comme le prévoit la CIJ ;

4. Soutient les efforts visant à rapatrier les objets archéologiques volés ;

a. Emploie des conservateurs de musée et des experts en archéologie pour examiner les expositions existantes afin d’inspecter les artefacts à la recherche de signes de braconnage illégal ;

i. Peut être aidé par l’application d’IA allemande NEXUD, accessible dans le monde entier et déjà financée/en cours d’exécution. Réorienter les programmes d’IA existants du Mexique vers le trafic de drogue ;

b. Favorise les plateformes internationales de négociations sur le rapatriement ;

i. Utiliser les anciennes méthodes de l’UNESCO pour aider à surveiller le retour des objets culturels ;

1. Actions réparatrices passées à travers l’Inde ;

2. En 2019, l’Afghanistan a restitué 170 œuvres d’art et restauré des œuvres d’art grâce à l’aide de l’ICOM ;

ii. Élargit les négociations directes avec les pays détenteurs d’objets culturels et les transforme en une plateforme internationale pour traiter des questions de réparation ;

iii. Utilise les protocoles existants de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels et les applique aux objets précédemment retirés ;

iv. Utilise la clause de saisie et de restitution de la convention de 1970 pour garantir la restitution en toute sécurité des objets ayant fait l’objet d’un trafic avant et après 1970 ;

c. Élabore une norme établie pour le rapatriement;

i. Renforcer les décisions de la convention de La Haye de 1970 qui interdit le vol pendant les conflits armés, et renforcer l’application des sanctions en cas de non-respect ;

ii. Reconnaissant l’injustice mondiale du colonialisme et établissant un système dans lequel, lorsqu’ils sont emmenés involontairement, ils devraient être renvoyés dans leur pays d’origine ;

iii. Appliquer le concept de vol simple de manière égale aux objets volés illégalement, tenir les trafiquants responsables du vol d’objets d’art et d’objets d’art autochtones et traditionnels, appliquer le droit d’auteur créatif aux œuvres d’art volées qui ont été vendues dans des boutiques ethniques et des magasins d’artisanat du monde occidental ;

d. Faire appel au Conseil international des musées de l’UNESCO pour superviser la restauration ;

i. Adhérant aux actions passées de l’ICOM, dans lesquelles plus de 17 000 objets ont été récupérés des systèmes de trafic illégal et restaurés ;

e. Établit une exposition d’examen de l’UNESCO des objets provenant de leur pays d’origine, en encourageant le retour de ces objets afin que ces musées puissent obtenir un certificat d’approbation de l’UNESCO ;

5. Décrire la formation d’un cadre pour un système éducatif mondial qui permettrait de mieux

sensibiliser les individus à l’importance de la préservation de ces objets ;

a. Cette résolution vise à promouvoir l’éducation des étudiants et des fonctionnaires ;

i. En ce qui concerne les étudiants, l’UNESCO s’associera à des universités ou à des institutions afin d’éviter la fuite des cerveaux et d’apporter une éducation de haute qualité aux PMA ;

1. Les sujets pédagogiques comprendront l’importance des objets culturels, le droit de la propriété intellectuelle, le droit de la propriété culturelle et les accords commerciaux ;

ii. Les professeurs d’université/personnes qualifiées en éducation recevront une reconnaissance et/ou une rémunération pour leurs efforts ;

iii. Les fonctionnaires et les agents de la force publique recevront des exigences de formation supplémentaires avant d’entrer en service concernant le trafic culturel, en particulier dans les « zones rouges » ou les zones où cette action est importante ;

1. Il s’agit d’empêcher la corruption à haut niveau ;

2. Une récompense monétaire sera également offerte pour les opérations culturelles réussies afin de fournir une incitation ;

3. Des conséquences plus fortes ou des répercussions juridiques seront mises en place en collaboration avec LEGAL et INTERPOL ;

iv. Des divisions plus petites seront formées en vertu de cette résolution en fonction de la situation géographique (en veillant à ce que chaque pays reçoive une attention et des ressources égales afin de lutter contre ses problèmes) ;

1. Ces divisions s’occuperont de certains districts déterminés par l’UNESCO qui aideront à la récupération de ces objets ;

2. Les pays sous-développés auront la possibilité de recevoir l’aide et les ressources financées par l’UNESCO et les anciens pays colonisateurs ;

b. Les groupes de bénévoles et les ONG concernées créeront le matériel pédagogique indiqué ;

i. Du matériel pédagogique sera utilisé pour informer le public sur les objets présentés dans les musées ;

1. Cela peut se faire sous forme de panneaux, de vidéos ou de visites guidées par des musées et des juridictions individuels ;

ii. Le matériel pédagogique sera vérifié par l’UNESCO et les pays concernés ;

6. Reconnaît la nécessité d’une identité culturelle et d’un patrimoine, ainsi que les implications d’une identité culturelle forte pour la sauvegarde des objets culturels ;

a. Appelle à la création d’une conférence organisée par l’UNESCO pour mettre en lumière les objets culturels volés ;

i. Rappelant qu’une majorité des objets culturels volés se trouvent dans des institutions publiques et privées et sont exposés au public ;

ii. Soulignant qu’il n’existe aucune obligation légale pour une institution de présenter ses artefacts et qu’il existe plutôt une forte obligation morale de le faire ;

iii. Recommander que le financement de la conférence soit assuré par les donateurs et les professionnels de l’industrie qui financent actuellement les institutions détenant des objets culturels ;

iv. Reconnaissant que les nations puissantes qui arborent ces artefacts cherchent constamment à établir des relations avec des pays plus petits et moins puissants, en particulier des pays qui ont été confrontés au colonialisme (ces pays peuvent participer à la conférence organisée par l’UNESCO pour ce faire) ;

v. Soulignant qu’une fois la conférence terminée, l’objet culturel pourra être ramené dans sa patrie ethnique ;

vi. Rappelant que cette conférence est purement volontaire et qu’elle constitue un moyen sûr de restituer une quantité importante d’objets culturels à leur région ethnique ;

b. Utiliser le projet #Unite4Heritage de l’UNESCO pour contribuer à la mise en œuvre d’initiatives qui encouragent la promotion et les dons en faveur de cette cause ;

i. Aborder des méthodes efficaces par le biais de campagnes sur les réseaux sociaux dans le cadre d’événements organisés au niveau local et international ;

ii. S’appuyant sur la conférence organisée dans les années 1970 pour recueillir le sentiment mondial sur la traite et prendre en compte les événements actuels pour créer une résolution actualisée visant à réparer la perte culturelle ;

c. Reconnaître la valeur que les objets culturels représentent pour leur pays et leur histoire et prévenir toute action illicite visant à les récupérer ;

i. Reconnaissant l’inquiétude de certains membres de la société à l’égard des objets culturels expropriés ;

ii. Respecter la législation régionale protégeant les biens culturels étrangers au sein des collections publiques ou privées.

Crise 

Qu'est-ce qu'une crise ?

Crise Les comités sont des modèles de simulation de l'ONU plus avancés, plus restreints et plus dynamiques, qui simulent le processus décisionnel rapide d'un organe spécifique. Ils peuvent être historiques, contemporains, fictifs ou futuristes. Parmi les exemples de comités de crise, on peut citer le Cabinet présidentiel des États-Unis sur la crise des missiles de Cuba, la réponse du Conseil de sécurité des Nations Unies à une menace nucléaire, une apocalypse zombie ou les colonies spatiales. De nombreux comités de crise s'inspirent également de livres et de films. Contrairement aux solutions à long terme sur lesquelles se concentre un comité de l'Assemblée générale, les comités de crise privilégient les réponses immédiates et les solutions à court terme.Les comités de crise sont recommandés aux délégués qui ont déjà participé à un comité d’Assemblée générale.Les comités de crise peuvent être divisés en quatre catégories différentes, chacune d’entre elles étant abordée en détail ci-dessous :

1. Préparation

2. La position

3. Le salon

4. L'arrière-boutique

Le comité de crise standard est connu sous le nom deCrise unique,qui est abordé dans ce guide.Comité mixte de crise Il s'agit de deux comités de crise distincts, avec des positions opposées sur un même sujet. Prenons l'exemple des États-Unis et de l'Union soviétique pendant la Guerre froide. Comité ad hoc Il s'agit d'un type de comité de crise où les délégués ne connaissent leur sujet que le jour de la conférence. Les comités ad hoc sont extrêmement avancés et réservés aux délégués expérimentés.

Préparation 

Tout ce qui est nécessaire à la préparation d'une commission d'Assemblée générale est également nécessaire à la préparation d'une commission de crise. Les préparatifs décrits dans ce guide sont destinés à compléter la préparation d'une commission d'Assemblée générale et ne sont utilisés que lors des commissions de crise.

Pour les comités de crise, de nombreuses conférences demandent aux délégués de soumettre un livre blanc (le document de position standard de l'Assemblée générale) et unpapier noir Pour chaque sujet. Les documents de synthèse sont de courts exposés de position qui expliquent la position et le rôle d'un délégué au sein du comité de crise, son évaluation de la situation, ses objectifs et les actions initiales prévues. Ils garantissent que les délégués sont prêts à affronter le rythme soutenu des comités de crise et possèdent une solide connaissance de leur position. Ils doivent décrire l'évolution de la crise envisagée par le délégué (développée ci-dessous), sans être trop précis ; il est généralement interdit de rédiger des notes de crise (développées ci-dessous) avant la réunion du comité. Pour bien différencier les documents de synthèse blancs des documents de synthèse noirs, rappelons que les documents de synthèse blancs sont ce qu'un délégué souhaite faire savoir à tous, tandis que les documents de synthèse noirs sont ce qu'un délégué souhaite garder secret du grand public.

La position

Dans un comité de crise, les délégués représentent généralement des individus plutôt que des pays. Par exemple, un délégué peut être le secrétaire à l'Énergie d'un cabinet présidentiel ou le président d'une entreprise siégeant au conseil d'administration. Par conséquent, les délégués doivent être prêts à représenter leurs opinions, leurs valeurs et leurs actions potentielles, plutôt que les politiques d'un groupe ou d'un pays plus large. De plus, les délégués ont généralement un portefeuille de pouvoirs,un ensemble de pouvoirs et de capacités qu'ils peuvent utiliser en raison de la position de la personne qu'ils représentent. Par exemple, un chef du renseignement peut avoir accès à la surveillance et un général peut commander des troupes. Les délégués sont encouragés à utiliser ces pouvoirs au sein du comité.

Salon

Au sein d'une commission de l'Assemblée générale, les délégués passent leur temps à travailler ensemble, à discuter et à collaborer pour rédiger un document de résolution afin de résoudre un problème. Cela prend souvent beaucoup de temps. Cependant, les commissions de crise disposent de directives. directif Il s'agit d'un document de résolution concis, contenant des solutions à court terme, rédigé par des groupes de délégués en réponse à un problème. Son format est identique à celui d'un livre blanc (voir Comment rédiger un livre blanc) et sa structure ne contient que des solutions. Les directives ne contiennent pas de préambule, car elles visent à être concises et directes. La partie d'un comité qui comprend les caucus modérés, les caucus non modérés et les directives est appelée « la ».salon. 

Arrière-boutique

Les comités de crise ont également laarrière-boutique,qui constitue l'élément en coulisses d'une simulation de crise. L'arrière-salle existe pour recevoirnotes de crise Des délégués (notes privées envoyées aux présidents de séance pour mener des actions secrètes à des fins personnelles). Parmi les raisons les plus courantes pour lesquelles un délégué envoie une note de crise, on trouve le renforcement de son propre pouvoir, la volonté de nuire à un délégué adverse ou la volonté d'en savoir plus sur un événement dont certains détails sont cachés. Les notes de crise doivent être aussi précises que possible et exposer les intentions et les plans du délégué. Elles doivent également inclure un résumé succinct. Il est généralement interdit de rédiger des notes de crise avant la réunion du comité.

Un déléguéArc de crise Il s'agit du récit à long terme, de l'histoire évolutive et du plan stratégique qu'un délégué élabore au moyen de notes de crise. Il comprend les actions en coulisses, le comportement en coulisses et les interactions avec les autres délégués. Il peut concerner l'ensemble du comité, de la première note de crise à la directive finale.

Le personnel de l'arrière-boutique donne constammentMises à jour sur la crise en fonction de leur propre agenda, des notes de crise d'un délégué ou d'événements aléatoires. Par exemple, un point de crise peut être un article publié sur une action menée par un délégué en coulisses. Un autre exemple de point de crise peut être un assassinat,Ce qui résulte généralement d'une tentative d'un délégué d'éliminer son opposant en coulisses. Lorsqu'un délégué est assassiné, il obtient un nouveau poste et poursuit son mandat en commission.

Divers 

Comités spécialisés Il s'agit d'instances simulées qui diffèrent de l'Assemblée générale traditionnelle ou du comité de crise de plusieurs manières. Il peut s'agir de comités historiques (se déroulant à une époque précise), d'organismes régionaux (comme l'Union africaine ou l'Union européenne) ou de comités futuristes (inspirés de livres, de films ou d'idées fictives). Ces comités spécialisés ont souvent des règles de procédure différentes, des groupes de délégués plus restreints et des sujets spécifiques. Les spécificités d'un comité sont décrites dans son guide d'information sur le site web de la conférence.

Directives privées Ce sont des directives sur lesquelles un petit groupe de délégués travaille en privé. Ces directives contiennent généralement des actions que les délégués souhaitent entreprendre pour leurs propres objectifs. Parmi les utilisations courantes des directives privées figurent l'espionnage, les mouvements militaires, la propagande et les actions gouvernementales internes. Elles servent souvent de notes de crise sur lesquelles plusieurs délégués peuvent travailler, favorisant ainsi la communication et la collaboration, permettant à chaque délégué de façonner son propre discours.

Respect et comportement

Il est important de faire preuve de respect envers les autres délégués, la tribune et la conférence dans son ensemble. Des efforts considérables sont consacrés à la création et au déroulement de chaque conférence du Modèle des Nations Unies ; les délégués doivent donc s'investir pleinement dans leur travail et contribuer au comité autant que possible.

Glossaire

Comité ad hoc :Un type de comité de crise dans lequel les délégués ne connaissent pas leur sujet jusqu'au jour de la conférence.

Assassinat :Le retrait d’un autre délégué du comité, entraînant la création d’un nouveau poste pour le délégué retiré.

Arrière-boutique :L'élément en coulisses d'une simulation de crise.

Crise: Un type de comité de modèle des Nations Unies plus avancé et plus rapide qui simule le processus de prise de décision à réponse rapide d'un organisme spécifique.

Arc de crise :Récit à long terme d’un délégué, scénario évolutif et plan stratégique qu’un délégué élabore à travers des notes de crise.

Notes de crise :Des notes privées envoyées aux présidents des comités d'arrière-salle demandant des actions secrètes dans le cadre de l'agenda personnel d'un délégué.

Mise à jour de la crise :Des événements aléatoires et influents qui peuvent survenir à tout moment et affecter la plupart des délégués.

Directive:Un court document de résolution contenant des solutions à court terme rédigé par des groupes de délégués en réponse à une mise à jour de crise.

Salon :La partie du comité qui contient les caucus modérés, les caucus non modérés et les directives.

Comité mixte de crise :Deux comités de crise distincts avec des points de vue opposés sur le même problème.

Portefeuille de pouvoirs :Un ensemble de pouvoirs et de capacités qu’un délégué peut utiliser en fonction de la position de la personne qu’il représente.

● Directive privée :Directives sur lesquelles un petit groupe de délégués travaille en privé pour aider chaque délégué à façonner son propre récit.

Crise unique :Le comité de crise standard.

Comités spécialisés :Organismes simulés qui diffèrent de l’Assemblée générale traditionnelle ou des comités de crise de diverses manières.

Exemple de papier noir

JCC : Guerre nigériane-biafranaise : Biafra

Louis Mbanefo

Papier noir

James Smith

lycée américain

Outre mon rôle essentiel dans la quête du Biafra pour l'accession au statut d'État, j'aspire à accéder à la présidence de notre nation, une vision confortée par mes habiles négociations avec les États-Unis d'Amérique. Tout en défendant résolument la souveraineté du Biafra, je suis conscient de l'impératif d'un soutien étranger pour consolider notre chemin vers le statut d'État, ce qui m'oblige à m'aligner stratégiquement sur les intérêts américains dans la région. À cette fin, j'envisage de créer une entité juridique solide pour superviser les ressources pétrolières du Biafra, en exploitant les richesses accumulées grâce à ma lucrative pratique juridique. En tirant parti de mon influence sur les tribunaux du Biafra, je souhaite affirmer mon contrôle sur les droits de forage et garantir que toute concession accordée à d'autres entités soit jugée inconstitutionnelle par voie judiciaire. Grâce à mon influence au sein du pouvoir législatif biafranais, j'entends obtenir un soutien substantiel pour mon projet d'entreprise, obligeant ainsi les entreprises de forage américaines à opérer sous son autorité, garantissant ainsi ma prospérité et celle du Biafra. Par la suite, je compte utiliser les ressources à ma disposition pour exercer un lobbying stratégique au sein de la sphère politique américaine, en cultivant un soutien non seulement pour le Biafra, mais aussi pour mes projets d'entreprise. De plus, j'espère utiliser mes actifs pour acquérir d'importantes sociétés de médias américaines, influençant ainsi l'opinion publique et diffusant subtilement l'idée d'une ingérence soviétique au Nigéria, gagnant ainsi un soutien américain accru à notre cause. Une fois le soutien américain consolidé, j'envisage de mettre à profit ma fortune et mon influence pour orchestrer la destitution du président biafrais en exercice, Odumegwu Ojukwu, puis

me positionner comme un candidat présidentiel viable grâce à une manipulation judicieuse du sentiment public et de la dynamique politique.

Exemple de directive

Comité:Ad hoc : Cabinet ukrainien

Position: Ministre de l'Énergie

S'engagele ministre chinois des Affaires étrangères dans les négociations en vue d'investir dans les secteurs de l'énergie et des infrastructures en Ukraine,

Négocieune subvention chinoise pour la reconstruction des infrastructures civiles et des réseaux énergétiques,

Appels àL’aide humanitaire chinoise vise à renforcer les relations entre les nations et constitue un geste de bonne volonté en vue de l’intégration éventuelle des entreprises chinoises dans l’économie ukrainienne.

InvitesLes entreprises chinoises du secteur de l'énergie et des infrastructures souhaitent participer activement au secteur renaissant de l'énergie et des infrastructures en Ukraine et investir dans des projets d'infrastructure,

Négociedes contrats d’énergie renouvelable avec plusieurs sociétés énergétiques chinoises, œuvrant à la revitalisation du secteur énergétique endommagé de l’Ukraine,

■ China Yangtze Power Corporation,

■ Xinjiang Goldwind Science Technology Co. Ltd.,

JinkoSolar Holdings Co. Ltd., 

S'engageLe secteur pétrolier chinois vise à fournir du gaz et du pétrole à l'échelle nationale, tout en investissant dans les réserves de gaz naturel et de pétrole de l'Ukraine,

Envoieun représentant diplomatique auprès du gouvernement de la République populaire de Chine dans le but d'ouvrir les communications sino-ukrainiennes en vue de susciter des investissements et de l'aide,

Formulairesune commission de ministres chargée de traiter des relations sino-ukrainiennes, tout en surveillant les investissements et l'aide chinois fournis à l'Ukraine par la Chine,

Moniteursl’aide apportée à l’Ukraine, en veillant à ce que les investissements ou la participation des secteurs public ou privé ne tournent pas mal ou ne nuisent pas aux intérêts nationaux de l’Ukraine,

Objectifspour répondre aux préoccupations ou aux désirs de la Chine dans la région et pour maintenir les intérêts nationaux de l'Ukraine dans le cadre des relations entre la Chine et l'Ukraine,

Avocatspour la création d'une ligne de communication directe entre les dirigeants respectifs pour :

Établir une connexion durable,

Garder chaque nation informée des développements actuels,

Utilisedes renseignements ukrainiens précis sur la Russie et les États-Unis pour :

Marchander une position de négociation avec la Chine,

Renforcernotre position avec la Chine.

Exemple de note de crise n° 1

Comité:Comité mixte de crise : Guerre nigériane-biafranaise : Biafra

Position: Louis Mbanefo

À ma belle épouse,

À ce stade, ma priorité est de prendre le contrôle du pouvoir judiciaire. Pour ce faire, j'utiliserai ma nouvelle fortune pour corrompre de nombreux juges en poste. Je sais que je n'aurai pas à m'inquiéter du manque d'argent, car 200 000 dollars américains représentent une somme considérable, surtout en 1960. Si un juge refuse, j'userai de mon influence sur le juge en chef pour le contraindre à la soumission, tout en utilisant les contacts que j'ai acquis lors de mon mandat au Parlement de la région de l'Est. Cela me permettra de gagner du soutien au sein du pouvoir législatif. Pour accroître encore mon influence, j'utiliserai mes gardes du corps pour intimider physiquement les juges. Ainsi, j'aurai le contrôle total du pouvoir judiciaire. Si tu pouvais mener à bien ces tâches, je t'en serai éternellement reconnaissant, mon amour. Seuls quelques juges devraient être soudoyés, car seuls les juges les plus haut placés de la Cour suprême comptent, car ils peuvent se saisir de toutes les affaires des tribunaux inférieurs et ont le pouvoir d'influencer les jugements.

En résumé : Utiliser ma nouvelle fortune pour racheter les juges et utiliser mes contacts pour gagner du soutien au sein du pouvoir législatif. Utiliser des gardes du corps pour intimider physiquement les juges, augmentant ainsi mon influence au sein du pouvoir judiciaire.

Merci beaucoup, ma chère. J'espère que tu passeras une bonne journée.

Avec amour,

Louis Mbanefo

Exemple de note de crise n° 2

Comité:Les Descendants

Position: Victor Tremaine

Chère mère, méchante belle-mère

J'ai beaucoup de mal à m'adapter à la préparation d'Auradon, mais je suis fermement déterminé à faire en sorte que tous les méchants puissent se construire une nouvelle vie, malgré vos crimes et ceux des autres méchants. À cet effet, je vous suis profondément reconnaissant pour la magie subtile que vous m'avez transmise grâce à la baguette de la Fée Marraine dans Cendrillon III, un Retournement de situation, qui vous a imprégné de magie. Afin de contribuer à une perception positive des VK auprès du public, j'ai besoin de financement et d'influence. Pour cela, veuillez contacter les trois plus grands médias et talk-shows, en proposant

Des interviews exclusives sur ce qui s'est réellement passé sur l'Île de l'Oubli, ainsi que sur la situation actuelle des méchants. Compte tenu de la division entre les deux camps, ces informations seront probablement précieuses pour les médias et intéressantes pour les héros qui craignent pour le sort des méchants qui les ont autrefois terrorisés. Négociez avec eux en leur proposant des interviews exclusives en échange de 45 % des bénéfices, ainsi que le contrôle éditorial de ce qui sera publié dans les médias. Dites-leur que, s'ils acceptent, je peux également leur proposer une communication directe avec les méchants, leur offrant ainsi des perspectives inédites sur leurs histoires. J'espère ainsi améliorer ma réputation auprès de la population d'Auradon.

Avec amour,

Victor

Exemple de note de crise n° 3

Comité:Les Descendants

Position: Victor Tremaine

Très chère mère,

Je comprends votre préoccupation quant à la manière dont le mal devrait être intégré à ce plan, mais je vous prie de patienter afin de minimiser l'interférence de Hong Kong avec notre plan. Avec l'argent gagné grâce à mes interviews, veuillez engager une équipe de gardes du corps fidèles à moi et aux VK, extérieurs à Auradon (afin d'empêcher tout autre lien avec Auradon) afin d'assurer ma sécurité et le maintien de mon influence au sein d'Auradon. De plus, veuillez gérer les médias où mes interviews ont été diffusées, en appliquant le contrôle éditorial exigé par les conditions, en veillant à mettre l'accent sur les valeurs de réhabilitation des VK, leurs contributions à Auradon et les effets négatifs des Hong Kong sur la vie des VK, malgré leur statut de réhabilité. Ainsi, j'espère accroître l'influence des VK au sein d'Auradon et garantir leur participation continue à la préparation d'Auradon. Mère, nous allons bientôt commettre le mal. Nous finirons par faire souffrir les Hong Kong et les héros pour le sort auquel ils nous ont condamnés. J'ai seulement besoin de votre soutien, et alors le monde s'ouvrira à vous.

Avec amour,

Victor Tremaine

Exemple de note de crise n° 4

Comité:Les Descendants

Position: Victor Tremaine

Mère, 

Le moment est enfin venu. Nous allons enfin réaliser nos objectifs maléfiques. Bien que la magie soit désactivée sur l'Île de l'Oubli, l'alchimie et la fabrication de potions ne sont pas directement liées à la magie, mais plutôt à la magie.

Les forces fondamentales du monde et le pouvoir des ingrédients devraient être accessibles aux méchants de l'Île de l'Oubli. Veuillez utiliser vos relations avec la Méchante Reine de l'Île de l'Oubli pour lui demander de produire trois philtres d'amour, particulièrement puissants grâce à son expérience en alchimie et en création de potions dans son propre récit. Veuillez utiliser la nouvelle école commune créée à la frontière d'Auradon et de l'Île de l'Oubli, décrite dans RISE, pour réaliser cette contrebande. Je prévois d'empoisonner la Fée Marraine et d'autres dirigeants d'Auradon avec un philtre d'amour afin qu'ils soient séduits par ma beauté et totalement sous mon influence. Cela se produira bientôt, Mère, alors j'espère que vous serez satisfaite du résultat final. Je vous fournirai plus d'informations sur mon plan dès que je recevrai votre réponse.

Avec amour et mal,

Victor

Exemple de note de crise n° 5

Comité:Les Descendants

Position: Victor Tremaine

Mère, 

Le moment est venu. Avec l'aboutissement de notre initiative RISE, notre île commune VK-HK est achevée. Pour l'inauguration de notre établissement d'enseignement, je vous introduirai, vous et la Méchante Reine, déguisés en membres du personnel, afin de garantir notre présence. Cette inauguration sera ponctuée d'un banquet et d'un bal somptueux, auxquels seront conviés des chefs héroïques qui prononceront des discours pour promouvoir la collaboration. La Fée Marraine et d'autres chefs des héros seront présents. Je demanderai aux cuisiniers de l'île (mes gardes du corps de la Note de Crise n°2, déguisés) de verser un philtre d'amour dans les plats servis aux trois chefs des héros, les rendant ainsi fous de ma beauté incommensurable. C'est la prochaine étape pour pérenniser notre influence.

J’espère qu’avec cela, nous nous rapprochons un peu plus de la réalisation de nos idéaux maléfiques.

Avec amour et tout,

Victor

Exemple de note de crise n° 6

Comité:Les Descendants

Position: Victor Tremaine

Mère, 

Notre plan est presque finalisé. Notre dernière action consistera à user de notre influence, grâce à notre leadership héroïque, pour supprimer la barrière qui sépare les deux îles et assurer ainsi l'intégration complète des deux sociétés. Pour ce faire, veuillez envoyer une lettre à la Fée Marraine et aux dirigeants héroïques, leur offrant mon affection et une relation complète (romantique) avec tous les dirigeants en échange de la suppression de la barrière. Veuillez dissimuler mes véritables intentions en un simple désir d'unir mes proches (ma mère, les méchants et les dirigeants, y compris la Fée Marraine). Cela devrait suffire à atteindre mon objectif de supprimer la barrière. Veuillez continuer à demander à mes gardes du corps de faire de ma sécurité leur priorité absolue et de m'aider dans mes actions futures. J'espère vous revoir bientôt.

Avec un immense amour et toujours,

Victor

Récompenses 

Introduction 

Après avoir participé à quelques conférences du Modèle des Nations Unies, remporter des prix est l'étape suivante pour devenir un excellent délégué. Cependant, ces distinctions convoitées ne sont pas faciles à obtenir, surtout lors de conférences internationales comptant des centaines de délégués dans chaque comité ! Heureusement, avec suffisamment d'efforts, les méthodes éprouvées décrites ci-dessous augmentent les chances de tout délégué de recevoir un prix.

Tous les temps

Recherchez et préparez-vous autant que possibleen préparation de la conférence ; des informations générales ne font jamais de mal.

Faites des efforts dans tout votre travail; l'estrade peut indiquer les efforts qu'un délégué met dans la conférence et respecte ceux qui travaillent dur.

Soyez respectueux; l'estrade apprécie les délégués respectueux.

Soyez cohérent; il peut être facile de se fatiguer pendant un comité, alors assurez-vous de rester cohérent et de lutter contre toute fatigue.

Soyez détaillé et clair.

Contact visuel, bonne posture et voix assuréeà tout moment.

● Un délégué doitparler de manière professionnelle, mais toujours ressembler à eux-mêmes.

● Un délégué doitne s'adressent jamais à eux-mêmes en utilisant « je » ou « nous », mais en utilisant « la délégation de ____ ».

Représenter avec précision les politiques d'un posteLe Modèle des Nations Unies n’est pas l’endroit idéal pour exprimer des opinions personnelles.

Caucus modéré

Mémorisez le discours d'ouverturePour une impression forte, assurez-vous d'inclure une introduction percutante, le nom du poste, un énoncé clair de la politique du poste et une rhétorique efficace.

● Un délégué doitaborder des sous-problèmes lors de leurs discours.

Prendre des notes pendant les discours; avoir des connaissances de base sur d’autres perspectives spécifiques dès le début de la conférence est essentiel au succès d’un délégué.

● Un délégué doitlever leur pancarte à tout moment(à moins qu’ils n’aient déjà pris la parole au sein du caucus modéré).

● Un délégué doitenvoyer des notes aux autres délégués leur demandant de venir les chercher lors des caucus non modérés; cela permet au délégué qui tend la main d'être perçu comme un leader.

Caucus non modéré

Faire preuve de coopération; l'estrade recherche activement des dirigeants et des collaborateurs.

Adressez-vous aux autres délégués par leur prénom pendant le caucus non modéré; cela rend l'orateur plus aimable et accessible.

Répartir les tâches; cela permet au délégué d'être considéré comme un leader.

Contribuer au document de résolution(il est généralement préférable de contribuer au corps principal plutôt qu’aux clauses préambulaires, car le corps principal contient le plus de substance).

● Rédiger des solutions créatives enpenser en dehors des sentiers battus(mais restez réaliste).

● Rédiger des solutions créatives entirer les leçons des succès et des échecs des Nations Unies dans la vie réelleconcernant le sujet du comité.

● Un délégué doit s’assurer que toutles solutions qu'ils proposent résolvent le problème et ne sont pas trop extrêmes ou irréalistes.

● Concernant le document de résolution,être prêt à faire des compromisavec des collaborateurs ou d’autres blocs ; cela montre de la flexibilité.

Appuyez pour obtenir une séance de questions-réponses ou une place de présentationpour la présentation du document de résolution (de préférence sous forme de questions-réponses) et soyez prêt à assumer ce rôle.

Spécifique à la crise

Équilibrez la pièce avant et la pièce arrière(ne vous concentrez pas trop sur l'un ou l'autre).

Soyez prêt à parler deux fois dans le même caucus modéré(mais les délégués ne devraient pas répéter ce qui a déjà été dit).

Créez une directive et proposez-en les idées principales, puis faites-la circuler.Laisser les autres rédiger les détails. Cela témoigne de collaboration et de leadership.

Écrire plusieurs directivespour répondre aux mises à jour de crise.

● Essayez deêtre l'orateur principalpour les directives.

Clarté et spécificitésont essentiels en ce qui concerne les notes de crise.

● Un délégué doitsoyez créatif et multidimensionnelavec leur arc de crise.

● Si les notes de crise d'un délégué ne sont pas approuvées, elles doiventessayez différents angles.

● Un délégué doitutilisent toujours leurs pouvoirs personnels(décrit dans le guide de base).

● Un déléguéne devraient pas s'inquiéter s'ils sont assassinés; cela signifie que quelqu'un a reconnu son influence et que l'attention est sur lui (l'estrade donnera à la victime une nouvelle position).